et pour laquelle il montrait même du respect, se trouvant à l’article de la mort, lui fit promettre que sa pupille, sa fille d’adoption, continuerait à être élevée selon les mœurs et les idées asiatiques, et dans l’islamisme réformé, qui se rapproche singulièrement du christianisme, comme chacun sait.
Quand Mirzala perdit cette institutrice dévouée qui passait auprès de beaucoup de gens pour sa véritable mère, Pontarque la laissa auprès de sa fille Politée, qui étant beaucoup plus âgée et douée d’une raison précoce, était bien capable de tenir lieu de mère à la petite sœur qu’elle chérissait d’ailleurs tendrement.
La mort de Pontarque laissa les deux sœurs complètement orphelines bien peu de temps après. Mirzala était encore enfant, et Politée n’avait que quinze ans, presque libre si jeune, sous la surveillance peu gê-