que fut élevée la tour de Babel, est parvenue à composer avec des racines de toutes les langues-mères. C’était une entreprise vraiment fort hardie, que de revenir sur l’œuvre de la séparation des langues et de la division des peuples, pour ramener le genre humain à une unité chimérique. Toutefois il n’est pas probable que cela réussisse. Les plaisans français ont dit que c’était une macédoine de racines, et ce calembourg a porté un coup fatal à l’œuvre des anti-babélistes, qui pourra toutefois être utile comme langue scientifique.
Notre ami Jules s’est attaché bien plus judicieusement à l’écriture logique et symbolique, dont les signes représentant, non des syllabes et des mots, mais des idées, peut se lire avec toutes les langues, et peut les écrire toutes par la même raison, sans qu’il soit nécessaire de traduire. Cette idée, qui fut, je crois, émise au dix-huitième