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Page:Boethius - Consolation 1865.djvu/347

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LA CONSOLATION PHILOSOPHIQUE, LIV. IV. 263 sée tout le mécanisme de l’œuvre divine, ni de l’expliquer par des paroles. Contentons-nous de savoir que le Dieu créateur de toutes choses les ordonne et les dirige toutes vers le bien, et que, du même coup, il s’assimile et retient près de lui tous les êtres créés par lui, et se sert des évolutions nécessaires du Destin pour éliminer le mal du domaine ou s’exerce sa divine puissance. Aussi, regarde à l’ordre établi par la Providence, et tu verras que ces maux qui te paraissent inonder la terre ne sont absolument rien. Mais je 111’aperçois que ton esprit, accablé par la gravité de cette matière et fatigué par la longueur de mes raisonnements, attend avec impatience les distractions de la poésie. Goûte donc à ce doux breuvage ; tu y puiseras des forces pour me suivre plus loin.

F

Veux-tu rendre homma e à la révo ance Y

Du Dieu dont la foudre ébranle les cieux ? Sans prévention et sans défiance Vers le firmament dirige tes yeux 23. V Quel astre égaré, chassé de sa voie, Sur l’astre voisin est jamais tombé ? Phébus heurte-t-il son char (ui flamboie l

Au timon glacé du cliar de Phébé ? ien ne c a ne é oi <· au ou ce sa course B q h q t l, b t l,

Tombe en Frémissant dans le gouffre amer,