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LIVRE CINQUIÈME.

I

Ayant ainsi parlé, elle se disposait à aborder un autre point à résoudre. Je la prévins : ce Tes conseils, lui dis-je, sont assurément très-sensés et tout à fait dignes de ton autorité. Mais tu as dit auparavant que la question de Ia Providence se complique de plusieurs autres ; et je le vois maintenant par expérience. Je te prie donc de me dire si tu crois que le hasard existe réellement, et, en ce cas, ce que c’est que le hasard. —.I’ai hâte, répondit elle, de m’acquitter de Vengagement que j’ai pris et de t’ouvrir le chemin qui doit te ramener dans ta patrie. Quant aux questions de ce genre, elles sont sans doute très-utiles à connaître, mais elles nous détournent quelque peu de notre propos, et je crains que, fatigué par ces excursions à droite et à gauche, tu ne sois plus en état de parcourir jusqu’au bout la route qui va droit au but. —· Sois sans inquiétude, repris-je. Ce sera pour