352 NOTES DU LIVRE H.
Nora 13. PAGE 91,
Un tyran s’était imaginé que par la violence des supplices 1l contramdrait certain homme libre.... Nicocréon, tyran de Ch) pre, fit piler tout vivant dans un mortier »\naxarque, disciple de Métrodore de l’école de Démocrite, et maître, dit-on, de Pyrrhon. Irrité des invectives dont le philosophe ne cessait de le poursuivre, il le menaca de lui faire couper la langue. Pour toute réponse, Anaxarque se la conpa lui-même avec les dents et la cracha à la face du tyran. Un trait analogue est attribué à Zénon d’Elée. (Voir la note 10 du livre [, p. 336.)
Nora 14. PAG1-: 95.
Elle était là, nue, un poignard au flanc. Suétone ra orte ula res le meurtre d’A ri ine sa mère, Néron PP q P È PP ¤ ·
eut la curiosité de voir le cadavre, qu’il porta la mam sur les membres encore chauds, louant telle beauté, critiquant tel défaut, et que, ayant eu soif’, il se lit tranquillement donner ai boire. Adduntur his atrociora, nec incertis auctoribus : ad visendum interfectas cadaver accurrisse, Coxltfectasse membra, alia vitupérasse, alia laudasse, sitique interim aborta bibisse. » (In Vita Cl. Nrronis, c. xxxrv.)
ll est difficile de calomnier Néron ; disons pourtant que cette atrocité n’a pas paru suHisam.ment avérée il Tacite, qui se borne à dire : Aclspexeritne matrem exanimem Nero, et 1’ormam corporis ejus laudavérit, sunt qui tradiderint, sunt qui abnuant. » Néron regarda-t-il le corps inanirné de sa mère, et en lona-t-il la beauté P Quelques-uns l’assu1·ent, d’autres le nient. » Arma]., liv. XIV, cli. lx.)
Nori 15. PAGE 99.
Du temps de Cicéron, comme il le dit expressément quelque part....
Dans le Songe de Scipion.
Nous ne pouvons signaler tous les emprunts que Boèce à Faits ici à ce brillant épisode de la Republiqzze de Cicéron. Tout ce chapitre n’en est, à dire vrai, qu’une perpétuelle imitation. I t ;.|| ; q||¤ub|vr|II<• fit vl’I|tII* V Illlll | ||IIHIll’|lV•YIW’É"’V’ ’l*l’ll 1
