Page:Boethius - Consolation 1865.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

XLII INTRODUCTION.

pas à la vengeance de Théodoric ; un mois après, le patrice Symmaque était arrêté à son tour, et mis à mort sans forme de procès. Quel était le crime de Symmaque ? Si l’on en croit un chroniqueur anonyme de l’époque ’, Théodoric craignait que le beaupere de Boèce n’ourdît quelque complot pour venger la mort de son gendre ; il est plus vraisemblable, comme le dit Procopeâ, que Symmaque fut implique dans la même accusation que Boece, et que les Goths lui firent aussi cet honneur de le croire capable de sou/zaz’ter· le 1·ëtrzH1’s.s-e112e/zi de la ZIIÈCFIIII ronza/ne P. On ignore ce qu’il advint des deux fils de notre auteur ; quant à sa veuve Rusticiana, où elle ne fut pas complètement dépouillée par suite de la confiscation des biens de son mari et de son père, ou ces biens lui. furent restitués war la ré ente Amalasontlie comme 7

le veulent f ucl ues commentateurs nous ne savons 7 7

Romer ans der Zeit des Augustus, und der Letz, !e.. » (Husa, Kirr/wrrgeac/zic/zte.) 1. Édité our la remière fois en 1636 war Henri Valois îi la P P.. * >

suite de son Ammien Marcellin. Voici ses propres paroles : « Sed duni base aguntur, Symmachus, caput senati tx/1·) cuius Boetius liliam liahuit uxorem, deducitur de Roma Ravennam. Metuens VCI’0 RCX /IC (IOIOTP g(, ’IZ(?I’f On !/llffl (lIIUClÉS’l(.V l’l’g ?I(l/Il (: jll.\’ Éf’fIC]flI’•’f, ohjecto crimine, jussit interfici. » Cet auteur donne en outre sur la mort de Boèce et le raffinement de cruauté qu’il attribue à Théodoric des détails révoltants et incompatibles avec ce que l’on connait du caractère de ce grand prince. Cette chronique, du reste, est tellement inexacte, qu’il est difficile d’y accorder la moindre confiance,

2. Voy. la note 2 de la page xxxvn.

3, Cwzml., p. BES, ·

I Ii HUN" "UH""" " """’*Y"" l I11111 V ’|lIIH|VI’||¢’V¥IW’K1*IV’ ’| |||I’•| q