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Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/11

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l’acception de ce mot, — luttant avec le présent et se préparant à sa lutte avec l’avenir.

Alors une grande voix se fait entendre et nous dit : « Regarde, c’est pour jamais que disparaissent à tes yeux ces nuages fantastiques aux formes gracieuses, aux scintillantes couleurs d’azur et d’or, qui se jouaient sur l’horizon de tes jeunes années. Si quelques-uns encore s’offrent à toi, çà et là, dans le lointain, que leur apparition ne captive plus tes regards crédules ; car, comme ceux qui ne sont plus, eux aussi bientôt s’évanouiront pour ne laisser de souvenir après eux que celui d’un beau jour à l’approche de la saison des neiges. »

Cette voix attristante est celle de la réalité