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Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/134

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Ne comptez point sur les hommes, aux jours de vos infortunes, car entre vous et eux s’élève alors un mur si haut que vos cris de détresse ne sauraient, frapper leurs oreilles.

Ne comptez point sur la stabilité de votre prospérité, car une seule heure vous sépare peut-être de sa perte.

Ne comptez point sur l’avenir, car souvent la cloche des morts a sonné pour celui qui la veille se promettait d’entendre la cloche des fêtes.

Ne comptez pas sur vos forces, car demain peut-être, en présence de puissantes circonstances que vous n’aurez pu repousser, ce que vous appelez vos forces ne sera plus qu’une vaniteuse faiblesse.