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Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/143

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Je comprends très-bien qu’un homme s’endorme aux sifflements de la tempête, au bruit tonnant du canon ; mais je ne saurais concevoir comment il puisse jouir d’une heure de repos aux cris de ses créanciers.


Voulez-vous que les hommes sensés recherchent vos discours ; évitez de discourir avec ceux qui ne le sont pas.


Nous remettrions bien moins de choses au lendemain, si nous songions à la satisfaction que nous fait éprouver, à notre réveil, la vue d’un travail achevé la veille.