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Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/16

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jamais élevé entre le passé et nous, et tristement nous descendons la pente rapide qui nous conduit au fond de la vallée : et là, le voile se déchire ; et là, la grande voix nous dit encore : « Jusqu’ici l’avenir t’appartint ; désormais c’est toi qui appartiendras à l’avenir. »

Et maintenant, est-ce un malheur pour l’homme de voir ainsi s’évanouir les rêves de sa jeune et ardente pensée ? Est-ce un malheur pour lui de voir toutes choses non plus à travers le prisme du prestige, mais à l’œil nu et telles qu’elles sont réellement ?

Je le crois fermement.

Et d’abord, ne dites pas qu’une illusion n’est qu’une tromperie et que l’erreur ne