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Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/60

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gravent en elle en traits de feu, par qui, répondez, par qui donc y furent-elles tracées si ce n’est par le doigt de Dieu ?

Quand la parole de l’éternelle sagesse fit jaillir l’univers du néant et le lança tournoyant dans l’espace, ses lois sublimes qu’il n’est point donné au génie de l’homme d’approfondir et contre lesquelles vous osez — vous ! — élever un front dédaigneux, imprimèrent à chaque ressort de l’immense machine son mouvement immuable, et apprirent à chaque être la volonté de celui qui tous les avait créés.

Dieu dit à l’aigle : Tu bâtiras ton séjour au séjour des orages, sur la cime stérile des montagnes où jamais ne viendra s’arrêter le pas impuissant de l’homme ; l’immensité qui sépare mon trône de la terre soit ton domaine !

Dieu dit à l’hirondelle : Compagne du prin-