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Page:Bohin - Syllabaire moderne universel, 1898.pdf/12

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pagnols, Italiens, Américains, Australiens et tant d’autres, qui écrivent en lettres latines, pourront, comme nous, Français, avoir leurs Patois libres sans k, q, x, y, z, en rectifiant volontairement l’orthographe ; cela ne regarde pas la question du langage universel, mais seulement l’acceptation de la réduction de l’alphabet à vingt lettres et l’adoption volontaire des principes du Patoiglob de vouloir racourcir les mots.

Dans les nations dont les caractères de l’écriture sont pour des latins une sorte de sténographie, il faudra nous l’avons dit, traduire en regard du mot, les signes qui indiquent sa prononciation au mieux.

Pour commencer cette tâche qui ne doit d’abord être, comme nous l’avons dit, qu’un simple patois préparateur, il n’est besoin que de quelques mille mots pour parler petit nègre, nous supprimerons les conjugaisons si difficiles, on dira : je avoir, tu avoir et autres facilités expliquées ci-après.

D’ici là que faut-il faire ? se grouper, former un centre, un comité qui devra guider la marche à suivre puor la propagation de cette entreprise qui, s’il est possible devrait prendre place à l’Exposition universelle de 1900.

Que devons-nous espérer de cette entreprise ? rien autre chose que ce qui obligent tous les peuples de l’univers à prêcher la concorde et c’est le cas de dire que nécessité fait loi : That is question.

Ne cherchons donc pas, par des phrases, à prouver l’utilité d’un langage universel, mais poursuivons une œuvre d’humanité, dont la propagation est la foi civilisatrice, pour le bonheur de tous. Ainsi souhaitons.