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Page:Bohin - Syllabaire moderne universel, 1898.pdf/31

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comme des voyelles, puisque chacune d’elles représente un son.

Toutes les terminaisons, comme content, froment, comment feront contan, froman, coman, et comanseman.

Les Consonnes sont réduites à quinze, b c d f g h j l m n p r s t v ; les lettres k q x y z sont supprimées et l’emploi des majuscules n’est pas obligatoire.

La lettre c remplace le k et le q ; elle ne sert plus comme un s : on écrira conser et non plus concert.

Mais pour les noms propres et ceux des villes et nations, toutes les lettres, et en toutes écritures, sont libres, suivant le savoir et la fantaisie de l’écrivain.

La lettre d n’est pas employée comme dans les mots quand, grand et autres ; on écrira quan, gran.

La lettre g se prononce toujours gue et n’est plus employée pour la lettre j, comme dans le mot congé, grange ; on écrira conje, granje.

La lettre m ne s’emploiera point quand un n suffira.

La lettre t ne s’emploiera pas à la place d’un s, comme dans attention, caution ; on écrira atansion, causion. Enfin, le t sera prononcé comme dans les finales des mots comme cité,