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Page:Bohin - Syllabaire moderne universel, 1898.pdf/4

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En ce temps-là (comme dit l’Évangile), les progrès de toutes sortes auront marché, et particulièrement celui de la Fraternité des peuples, laquelle serà de plus en plus obligatoire, humanitaire, universelle et naturelle.

La devise de notre patrie : Liberté, Égalité, Fraternité, sera une vérité universellement acquise, si on adopte de suite une Langue universelle ou un Patoiglob.

Alors la force de la loi naturelle du progrès fera inscrire de l’autre côté de notre drapeau : Paix, Travail, Économie, Arbitrage, Plébiscite et Tout pour Tous.

Ce sera, nous pouvons l’espérer, l’aviation aéronautique et la direction des ballons qui seront choses de grande utilité pour le bien-être et les communications universelles par la télégraphe sans fils.

Mais d’ici là, il faut s’occuper de ce qui est le plus nécessaire, c’est-à-dire du langage, afin de pouvoir être mieux compris dans le pays où l’on sera descendu volontairement pour des rapports universels, ou obligatoirement pour causes d’intempéries, comme dans la marine.

Le siècle où nous sommes a, depuis 1820, marché a pas de géant, et la mécanique, guidée par la science, a engendré naturellement l’union universelle des races humaines civilisées.

Mais le fer civilisateur
Détruira le fer destructeur.

L’ère de la paix, fructifiant l’instruction, a fait conquérir une grande partie du reste des pays barbares ou incultes et inconnus de l’Afrique ou de l’Océanie.

Cet état de progrès continuel oblige les