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Page:Bohin - Syllabaire moderne universel, 1898.pdf/8

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Témasine, au Sahara, en Amérique (au centenaire de Yorktown, en 1881) et au Canada.

Enfin, désirant voir l’Exposition de Chicago, en 1893, je continuai ma route par San-Fransisco, les îles Hawaï, le Japon, la Chine, Pékin, les Grandes-Murailles, et arrive séjourner au Tonkin comme propriétaire. Ensuite je vois Saïgon et poursuis jusqu’à Java, chez les Hollandais.

Désirant voir nos colonies, je reviens vers Pondichéry, Chandernagor, et de Calcuta, je monte à Darjelin dans l’Hymalaya, et, traversant l’Inde anglaisie jusqu’à Lahore, je reviens à Bombay, Aden, Obock, Jérusalem, l’Égypte jusqu’à Louqsor, la Grèce et l’Italie.

Tous mes voyages m’ont permis de juger bien des ruines : celles de Pompeï, Carthage, les Pyramides, Louqsor, et celles des Indes, nous prouvent la marche des siècles et la haine et la vanité humaine.

Je prie le lecteur de m’excuser de cette longue énumération ; mais cela prouve l’utilité de pouvoir parler et être compris universellement pour l’avenir.

Partout, à l’étranger comme en France, quand j’en parle, on en rit souvent et généralement on me répond que la jalousie de l’Angleterre, de l’Allemagne, de l’Amérique et de la Russie, etc., sont des obstacles insurmontables, car chacune de ces grandes puissances pense bien réussir à propager leur langage et à l’universaliser pour sa gloire et son intérêt.

Il nous faut bien reconnaître que la question est pleine de difficultés pour la prononciation de l’alphabet et des mots dans chacune desdites langues, et en plus de