fiés n’osèrent se mouiller le poil et poursuivirent leur chemin. »
Une fois nous causions avec Tarai Pan-perdu et ma femme lui disait : « Ah ! mon pauvre Pan-perdu, tu commences à te faire vieux ! et si tu viens à nous manquer, où pourrons-nous trouver un rejeton de toi ? »
» Deux jours après la bonne accourut en criant : « Monsieur, madame, venez donc au chenil voir la femme de Pan-perdu ! » Nous allons au chenil et là, que voyons-nous ? une chienne inconnue, campée comme chez elle sur la litière de Pan-perdu et allaitant trois petits toutous : c’était notre chien sorcier, assurément leur père, qui l’avait amenée dans la nuit en son gîte. Voilà comment nous eûmes un héritier de Pan-perdu, héritier du même poil, que nous baptisâmes Pan-panet et qui, plus heureux que son père, figure sur nos cartes postales illustrées. »