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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

possible. J’estime qu’attribuer à des « esprits » les phénomènes extraordinaires dont leur intervention est censée être la seule cause, c’est qu’on le veuille ou non substituer à ce que l’on croit être une explication, une « inexplication véritable ». C’est, dirai-je avec Auguste Comte, se mettre dans un état d’esprit théologique ou fétichique pour trouver la raison d’un phénomène physique. On rit de l’enfant qui bat la chaise parce « qu’elle lui a fait mal ». On ne rit pas de l’homme adulte quand il parle de l’esprit qui fait tourner la table. Ils sont pourtant, l’un et l’autre, logés à la même enseigne.

3° Je reste sceptique en ce qui concerne l’existence des phénomènes occultes, envisagés dans leur stricte « phénoménalité » — Je n’en ai donc jamais vu, de ces phénomènes ? — Au contraire. J’en ai vu, et de tout genre, et dans des conditions telles que tout soupçon de supercherie consciente m’est défendu ; Mais voir « ce qui s’appelle voir » est une chose ; savoir en est une autre, et qui implique le contrôle. Qui ne contrôle pas ne constate véritablement pas. Je puis comme pas mal