Aller au contenu

Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/275

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
252
L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

— « L’évocation d’un fantôme est-elle donc chose plus incroyable, plus irréalisable que la lecture de l’intérieur d’un corps humain, pour ainsi dire traversé par les rayons Rœngen ?

« Et voilà bien où gît le lièvre. Le vulgaire confond volontiers avec la science les fantaisies ou les illusions des spirites. Les recherches admirables d’un maître tel que Charcot n’ont rien de commun avec les facéties d’un montreur d’esprits frappeurs, mais la foule trouve aussi extraordinaires les phénomènes de la Salpêtrière, les miracles de ce Lourdes scientifique, que les visions des évocateurs de fantômes. Ce sont là deux ordres de faits diamétralement opposés ; les uns observés par des savants, les autres acceptés par des compères ».


Mais, si M. Jules Claretie n’a pas une très grande confiance en les médiums et en les esprits, il admet l’existence d’énergies qui échappent encore à nos investigations. Il a expérimenté avec Eusapia Paladino, qui ne l’a guère satisfait. Je comprends ça. L’administrateur de la Comédie-Française a été sérieusement brutalisé par