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Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/286

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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES


— Nous en reparlons avec la fervente collaboratrice de mon illustre ami. — Là, je vis de, médiums se tordre au milieu des lueurs astrales, et ces meubles, aujourd’hui immobiles et calmes, en sarabande, comme si des âmes violentes y étaient tout à coup descendues… Là, j’amenai un jeune joghi de l’Inde… Et un de mes souvenirs les plus étranges se précise tout à coup quand madame Flammarion me dit à brûle-pourpoint : — Vous rappelez-vous le livre qui a traversé le rideau ?

— Si je m’en souviens ! répondis-je, la chose eut lieu devant nous deux, sous nos propres yeux.

Je reconstituai la scène. Le médium épuisé avait mis sa tête sur l’épaule du maître de la maison ; ses mains étaient visibles dans la demi-lumière sur la table. Nous étions neuf à dix, des astronomes, une princesse russe, deux Anglaises, Adolphe Brisson, les deux frères Baschet, M. et madame Flammarion, et moi. On n’entendait que le bruit rauque de la respiration du