Aller au contenu

Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/353

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
330
L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

anciens et à notre époque. Tout ce qu’il accorde, c’est qu’il y ait parfois des simulateurs. Il raconte même à ce propos une histoire bien plaisante d’un mari qui vit un soir couché près de sa femme un joli garçon et à qui elle fit accroire que c’était le diable. M. Jules Bois consent à ce que nous révoquions en doute ici la présence réelle de Satan : il est bien bon.

Entre nous, je ne sais pas si la lecture d’un livre comme celui-là est bon aux esprits faibles. Je vois avec chagrin les imaginations s’embrumer d’un mysticisme noir, qui mène au détraquement de l’esprit, et, si l’on ne s’arrête, à l’aliénation mentale. Je ne conseillerai l’étude du satanisme qu’aux hommes qui se sentent un cerveau sain et une tête solide.

Mais si ceux-là n’admettent pas l’existence du diable et ne le trouvent dans aucune des aventures tentées par M. Jules Bois, dans toutes ils verront l’incroyable pouvoir de l’autosuggestion : il faut sans doute faire la part, dans les récits, de l’exagération des narrateurs, mais il est certain que ceux qui ont rapporté les scènes