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L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

» Il y a en dernier lieu l’observateur (mais il est rare) tel que moi, qui, incrédule tout d’abord, a bien dû reconnaître à la longue, qu’il y avait là des faits rebelles à toute explication scientifique actuelle, sans renoncer pour cela à les voir expliqués un jour, et qui, dès lors, s’est appliqué à discerner les faits, à les soumettre à quelque classification qui plus tard se convertira en loi. Ceux-là se tiennent à l’écart, comme je le fais, de toute coterie, de tout cénacle, et satisfaits de la conviction acquise, se bornent à voir dans le spiritisme l’aurore d’une vérité fort obscure encore, en déplorant que cette vérité périsse étouffée entre ces deux excès (comme je l’ai déjà dit et écrit) de la crédulité ignorante qui croit tout et de l’incrédulité savante qui ne croit rien.

» Ils trouvent dans leur conviction et leur conscience la force de braver le petit martyre du ridicule qui s’attache à la croyance qu’ils affichent, doublée de toutes les sottises qu’on

    faits réputés merveilleux était en partie responsable de l’expansion du charlatanisme (J. B.)