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LE SATANISME ET LA MAGIE

À force de presser l’image de celle qu’il veut sienne, il s’expose à en devenir possédé au lieu d’en être possesseur ; il descendra jusqu’en les cryptes de son cœur ce feu qu’il attisa contre elle et auquel lui-même il s’incendie


III
LES DANGERS ET LES PRÉSERVATIFS
(LENVOÛTEMENT TRIANGULAIRE)


L’œuvre de damnation devient souvent l’œuvre d’esclavage, il suffit pour cela d’une maladresse de la part du maléficiant, d’une force noble en le maléficié ; celui qui frappe est frappé, celui qui tente est tenté, celui qui croit vaincre succombe.

La « charge » surtout prépare un danger de mort à celui qui l’a fabriquée. Là le sorcier doit donner plus encore de lui-même que pour le volt celé en sa cave nocturne ; il met sa propre âme décomposée en ces fétides poisons. Autrement comment expliquer le malaise de celui qui entre dans la zone de ce choléra magique ? Les propres fluides de l’opéré cachés en la boule excrémentitielle servent bien d’amorce, mais les fluides plus nombreux de l’opérateur l’emportent sur eux ; leur malfaisance gagnera le passant attendu, gangrène invisible, vol de microbes, philtre qui a les ailes si noires qu’on ne les aperçoit plus !

L’exemple irréfragable du berger Hocque est bien fait pour terroriser l’infâme ouvrier du vénéfice. Ah ! celui-là avait bien déposé toute son âme en l’horrible et puant paquet. Les flammes, en consumant l’engin, brûlèrent