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LES PETITES RELIGIONS DE PARIS
fouaillait sa « cocotte ». Je me souvins de la détresse intérieure du maître, regrettant de n’agir guère que sur des esprits distingués.
« À peine, m’avoua-t-il, si, à Valéry-en-Caux où je vais me reposer l’été, j’ai trouvé un charbonnier bouddhiste. »
En revanche, je sais de nobles esprits et des cœurs délicieux qui vibrent aux doctrines de Sidharta, et je m’apaisai en songeant à ce déjeuner pieux que je fis auprès du comte Antoine de la Rochefoucauld, le peintre des Mayas, des Isis et des Anges, qui m’accueillit avec le grand-prêtre Horiou-Toki, et où, dans des parfums d’encens et de chrysanthème, nous ne causâmes que du Nirvana divin et du culte des bouddhas invisibles.