régulièrement enrôlés dans la cavalerie légère des Confédérés.
Ces cruelles mesures excitèrent l’indignation du général Lee, et avec l’approbation de son gouvernement, il s’adressa au secrétaire de la guerre à Washington pour signaler quelques faits odieux qui venaient de s’accomplir, et l’avertir des mesures qu’il allait prendre pour en empêcher le renouvellement.
Il prévint qu’à l’égard de Pope et de ses principaux officiers généraux, il regardait comme annulée la convention signée récemment pour l’échange des prisonniers, convention qu’ils avaient violée par des meurtres commis de sang-froid. « Mais, ajoute-t-il, le Président m’autorise à vous informer que nous n’entendons point user de notre droit d’infliger la peine du talion, nous ne voulons pas frapper des innocents, et nous continuerons à traiter comme par le passé les simples soldats de l’armée du général Pope.… Quoique les faits pussent justifier, de notre part, le refus d’exécuter le cartel par lequel nous avons consenti à libérer le surplus des prisonniers de