Aller au contenu

Page:Boissonnas, Un Vaincu, 1875.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


55
Un Vaincu.

avant l’Union : des États isolés mais souverains, libres de contracter de nouvelles alliances ; ils retrouveront leur indépendance déjà entravée, ils échapperont au joug du Nord et à la ruine matérielle qui s’approche. »

Le Nord, déjà menacé à plusieurs reprises d’une scission qui ne s’était jamais accomplie, n’admettait pas que les mécontents songeassent sérieusement à recourir à la séparation. Il était dominé par le parti radical ou centralisateur qui, au nom de la grandeur de la patrie commune, prétendait briser toutes les résistances locales, et qui bientôt allait obtenir l’alliance du parti dit abolitionniste.

    pouvoirs concédés par la Constitution émanant des États de l’Union, peuvent être repris par eux à quelque moment que ce soit, dès que, par abus, lesdits pouvoirs seraient employés au préjudice ou à l’oppression des États ; — que tout pouvoir non concédé par les présentes demeure en la possession des États et à leur disposition ; — que, par conséquent, aucun droit de quelque dénomination que ce soit ne peut être annulé, restreint ou modifié par le Congrès, par le Sénat ou par la Chambre des représentants agissant en quelque capacité que ce soit, par le Président ou par aucune administration, etc., etc.…