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Que lui veux-tu donc, mon ami ?
Et qui te fais crier jusqu’à perte d’haleine ?
RODERIC.
Êtes-vous le prince, Seigneur ?
ARLEQUIN.
C’est selon. Apprens-moi ce que tu veux lui dire.
RODERIC.
L’illustre Sophronie, armée en sa faveur,
De rompre sa prison, a chargé ma valeur,
Et l’a fait proclamer souverain de l’empire.
ARLEQUIN.
En ce cas-là, je suis le Prince Sigismond.
Brisez mes fers, & vengez mon affront.
RODERIC répete.
Brisons ses fers, & vengeons son affront.
ARLEQUIN.
Holà hé donc, Messieurs, doucement, prenez garde,
Vous allez renverser la tour ;
Les murs n’en valent rien ; & songez, en ce jour,
Que c’est votre vrai roi que ce péril regarde.
RODERIC après l’avoir mis en liberté.
Souffrez que vos sujets soumis, humiliés
Se prosternent tous à vos pieds.
(Ils se prosternent tous aux piéds d’Arlequin.)
ARLEQUIN à part.
Profitons de l’erreur, &, sous cet habit mince,