Page:Boiteau - Légendes pour les enfants (Hachette 1861).djvu/270

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— Ce sont les chariots des ustensiles de cuisine de Jean de Paris.

— Je me tiendrais bien heureux, dit le roi de Portugal, d’en avoir une demi-douzaine de pareils. Qui est celui qui peut mener et entretenir un tel train ? Ne le verrons-nous pas ? »

Et comme ils disaient cela, on vint dire que le dîner était prêt.

« Hélas ! s’écrièrent les dames, ne parlez point de cela, car n’est-ce pas un plaisir que de voir tant de richesses ? »

Quand les premiers chariots furent passés, il en arriva vingt-cinq autres couverts de damas bleu, et les coursiers étaient harnachés de même, comme nous verrons ci-après.


XXXII.
Comment il entra dans la ville vingt-cinq autres chariots couverts de damas bleu, qui portaient la garde-robe de Jean de Paris.

« Regardez, dit la princesse, voici venir d’autres chariots plus riches que les premiers. »

Quand ils furent près, on demanda à ceux qui les menaient à qui étaient ces chariots. « Ce sont, répondirent-ils, les chariots de la garde-robe de Jean de Paris.