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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/102

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Il est, Messieurs, des lois constitutives auxquelles il n’est pas permis de déroger ; elles doivent dériver directement de la nature du pacte primitif ; leur développement sera le premier objet sur lequel nous attirerons votre attention.

Il est des lois qui ne sont que fondamentales ; l’unanimité des suffrages peut alors les anéantir. Celles-ci, Messieurs, nous découvriront la nature de l’autorité du plus ancien lieutenant.

Entrant ensuite dans les détails des formes à donner à notre administration, nous désignerons la portion d’autorité que vous devez accorder aux chefs et aux infaillibles, pour éviter à la fois les inconvénients de l’anarchie et les abus du pouvoir arbitraire.

La police de vos assemblées, la forme à suivre dans vos procédures, ce qui nous portera à vous parler de ces dernières, l’institution d’un grand maître des cérémonies, terminera la tâche glorieuse et pénible que vous nous avez imposée ; heureux si notre travail peut mériter votre approbation ; heureux s’il peut être de quelque utilité à la chose publique.

Article premier.
Institution première de la Calotte et de ses lois constitutives.

Nos ordonnances nous prescrivent obéissance aveugle aux officiers supérieurs ; de là est né le tri-