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LXIII

Berlin, le 16 novembre 1806.

Je vois avec satisfaction que mes sentiments te font plaisir. Tu as tort de penser qu’ils puissent être flattés, je t’ai parlé de toi comme je te vois. Je suis affligé de penser que tu t’ennuies à Mayence. Si le voyage n’était pas si long, tu pourrais venir jusqu’ici car il n’y a plus d’ennemi, ou il est au delà de la Vistule, c’est-à-dire à plus de cent vingt lieues d’ici. J’attendrai ce que tu en penses. Je serai bien aise aussi de voir M. Napoléon. Adieu, ma bonne amie. Tout à toi.


LXIV

Berlin, le 22 novembre 1806.

Sois contente, heureuse de mon amitié, de tout ce que tu m’inspires. Je me déciderai dans quelques jours à t’appeler ici, ou à t’envoyer à Paris. Adieu, mon amie ; tu peux actuellement aller, si tu veux, à Darmstadt, à Francfort ; cela te dissipera. Mille choses à Hortense.