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Joséphine. Je t’en veux, et si je n’apprends que tu es gaie et contente, j’irai te gronder bien fort. Adieu, mon amie.


CLXII

Le 3 février 1810.

J’ai dit à Eugène que tu aimais plutôt à écouter les bavards d’une grande ville que ce que je te disais ; qu’il ne faut pas que l’on te fasse des contes en l’air pour t’affliger. J’ai fait transporter tes effets à l’Élysée. Tu viendras incessamment à Paris ; mais sois tranquille et contente, et aie confiance entière en moi.


CLXIII

Le 19 février 1810.

Mon amie, j’ai reçu ta lettre. Je désire te voir ; mais les réflexions que tu fais sont peut-être vraies. Il y a peut-être quelque inconvénient à nous trouver sous le même toit pendant la première année. Cependant la campagne de Bessières est trop loin pour pouvoir revenir ; d’un autre côté je suis un peu en-