RÉPONSE.
DE
LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE
À M. LAMARTINE.
M. Chapuys-Montlaville, se proposant de publier un Plutarque Français à l’usage du Peuple, avait fait part à M. Lamartine de ce projet. À cette occasion, l’illustre représentant écrivit une lettre dans laquelle se trouve un passage où le Consulat et l’Empire sont si maltraités, que Louis-Napoléon crut de son devoir d’y répondre par la lettre suivante, adressée également à M. Chapuys-Montlaville.
« Monsieur,
« Je viens de lire la lettre que M. de Lamartine vous a adressée, et dans laquelle il expose ses idées sur le caractère que doivent avoir les publications populaires. Cette lettre contient une appréciation si peu juste du Consulat et de l’Empire, que je crois de mon devoir d’y répondre, persuadé que, dans votre impartialité, vous voudrez bien accueillir mes réflexions sur cette grande époque.
« L’influence que l’empereur Napoléon exerça sur la civilisation est jugée de la manière suivante par M. de Lamartine :