les millions de procès de la tyrannie féodale qui plaide sans terme et sans mesure pour un cens d’un obole, et se réveille en fureur après un siècle de repos et de silence.
De cet état contentieux sont nés la foule des procès et la milice innombrable des Praticiens qui sement la discorde dont ils vivent ; ainsi le tems, l’industrie et l’activité d’une partie de la Nation, se consume à disputer et débatre sur la liberté ou la servitude, l’etendue ou le genre de servitude des fonds que mille droits et Coutumes asservissent.
Tous les sujets perdus (pour me servir de l’expression de Rabelais) à grabeler, ces vieilles Loix, ces comptes, ces terriers, ces cens seront une conquête pour l’Agriculture et les Arts.
Les Loix civiles se réduiroient aux seuls objets des conventions, des partages, des limites et des successions.
L’assiette des impôts deviendrait très-facile, n’y ayant plus qu’une espèce de propriété.
L’État, le Clergé, les Seigneurs, les Com
qu’exactes et vraies qu’elles fussent ; on finit donc ici un article qui pourroit faire un volume.