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Page:Bonneff - Didier, homme du peuple.djvu/231

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ment à son logis, prenant garde d’éveiller Francine. Précaution inutile : elle ne dort pas, car elle est inquiète…

Au commencement de la période, il a eu regret de délaisser ainsi sa femme, après la longue absence de la campagne. Mais lorsqu’il lui a demandé si elle n’était pas fâchée de cet abandon, elle lui a dit qu’elle aimait tout ce qu’il aimait, et qu’elle était socialiste, puisque telles étaient les idées de son ami.

Le Parti reconnaît les efforts du camarade : Dranis l’embrasse au sortir d’une réunion tumultueuse.

— Je ne vois qu’un seul homme, s’écrie-t-il, qui donne autant que toi à la cause, c’est Martin Bréger ; il faut que je te présente à lui !

Au scrutin de ballottage, le citoyen Dranis est élu par 5.442 voix contre 4.929 à M. Arsène Pacotte, commerçant-industriel, candidat républicain libéral…

Lorsque Francine avait fait cette gentille ré-