sa femme lui fait la vie si douce qu’il n’a pas à préférer tel à tel autre jour.
Et il ajoute :
— Mais comment ne comprends-tu pas que mon devoir est de militer, que je ne puis rester dans ma coquille comme un égoïste ?
Elle répond :
— Tu n’es donc pas heureux dans ta coquille ?
— Mais les autres, Francine, les autres sont malheureux. Et moi aussi je l’ai été, et je n’essaierais pas de préparer un avenir meilleur pour les autres ? Que dis-je, pour ceux qui seront là quand nous n’y serons plus, pour nos enfants, car nous aurons des enfants, Francine !
Il conclut :
— Au fond, c’est ma faute ! je n’ai pas fait ton éducation socialiste, mais il faut, Francine, que tu comprennes la grandeur de la Cause, il faut que tu t’y dévoues, toi aussi !
Quand il a quitté la maison pour assister à la réunion du groupe, elle se pare du collier dont une année précédente, pour l’anniversaire de