Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 1.djvu/26

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diable vous attache et vous étrangle !… bourgeois de Paris, qui louez vos maisons où les femmes publiques exercent leur immondice métier, où se rendent les agents de la prostitution, vous voulez vivre des produits de la débauche : vultis vivere de posterioribus meretricum, le diable vous brûle, vous et vos maisons !… Quant à vous, imprimeurs et libraires, suppôts de Satan, retournez à lui !… Voleurs, menteurs, allez au diable !…

— Ah ! il s’agit ici, sans doute, dans les reproches du prêtre Maillard, de notre Sainte-Bible, damnablement traduite en français, interrompit le roi, qui vouloit mettre un terme à ce dévergondage de remontrances, dont la reine paroissoit se fatiguer. « Je crois, en effet, ajouta-t-il, que les soties n’en diront pas plus sur ce sujet, que notre révérend. » Le premier président toussoit, et prenoit provision d’air, pour reprendre son discours imité : « Assez, assez, dit le roi ; nous sommes édifiés, messire Jean Ganai ; mais, madame la reine, notre chancelier et messieurs ont sans doute