Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 1.djvu/28

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luant avec bonté le chancelier, le président et les conseillers :

— Il n’y a grand dommage, messires, dans le méfait que votre zèle m’est venu signaler ; je vous l’ai dit : laissons débagouler les basochiens sur messeigneurs de la cour, puisqu’aussi bien le prêtre Maillard leur laisse cette besogne entière ; et dans ces sortes de jeux n’octroyons le commandement que d’une chose, c’est le respect dû aux femmes et à madame la reine notre belle épouse, — et leur adressant un geste d’adieu. Bien, — messires, bien ; c’est toujours heur et réjouissance pour moi lorsque je vous vois… Laissez un petit notre amé cardinal deviser avec le roi des affaires de notre France.

— Viens, dit le roi, lorsqu’il n’y eut plus que le ministre en tiers entre Anne de Bretagne et lui ; viens, mon vieux ami, sieds-toi sur la chaise de ce prie-dieu.

Le cardinal témoigna du regard éprouver de la gêne, et son front se plissa.