Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 1.djvu/280

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même temps que ses joues blanches se vermillonnèrent d’un beau rouge cerise.

— « Adieu, la pupille de mon oncle. — Cria Minard, en lançant à la jolie fille le geste familier du baiser sur la main. — Adieu, Anice, ne chevauchez trop loin dans la forêt, des loups ont été vus disant leurs patenôtres autour de la croix du chêne rouge.

— J’ai mon scapulaire qui me préservera de tout mal, cousin Antoine ; la vierge Marie me doit bien aussi quelqu’assistance ; trouvez mêmement un saint qui réponde de vous, » répliqua Anice Mollard ; et elle frappa sa haquenée d’un coup de houssine, afin de se soustraire, en s’éloignant rapidement, à la réponse de l’écolier et au regard de Nostredame.