Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 1.djvu/300

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prochain ; vous avez changé les bornes de mon héritage !… »

Et le vieillard, rendu à sa monomanie furieuse, dardoit sur le jeune homme un regard complice de tous les funestes desseins.

— Ainsi, maudit par toi, je n’en puis plus attendre le service de ton silence, fût-il payé cent écus au soleil ?

— Non.

— Ah ! misérable…

— Je me trompe… Malgré vos injures, je consens à recevoir le prix que vous mettez à mon silence, et à me taire ; mais, à une condition.

— Et laquelle ?

— Il faut vous trouver avant moi auprès du lit de la malade.

— Tu pars ce soir, et je ne puis partir que demain.

— Il faut partir avec moi.

— Je ne puis.