Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 1.djvu/349

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— Qu’importe, Élie Déé.

— Ah ! et puis encore, notre frère Élie Ducat ne veut pas solder, le misérable, la créance de Gabriel Solimber, que tu m’as si loyalement achetée ? Élie Ducat, hardi brocanteur, qui laisse sur chaque robe de passant un peu de la boue dont il est couvert, vole le samedi comme le lundi… Je rembourserai la créance de Solimber.

— Ce ne sera point une raison, Élie Déé, pour faire sortir ta mule de ma maison, jour de dévotion et de repos.

— Encore Zacharie !… Mais l’heure s’écoule ! La poudre de Vasconcelli est prompte, la prévôté est agile !…

— Tu crois donc, mon frère, que la pupille du sire de Beauvoisin en mourra ?

— Il faut cela, bon Zacharie, pour mériter les droits aux deux successions à échoir pour Laure de la Viloutrelle.

— Au moment où tu parles, la jeune femme peut être morte.