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Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/280

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arrière, misérable ! va chercher le châtiment qui t’attend !

— Deux mots seulement, — répliqua le soldat sans s’émouvoir, — je suis venu de loin pour les chercher : du Bourg vivra-t-il ? — de quelle manière mourra un gentilhomme écossais qui a nom Stuart ?

— Respecte le désespoir d’un malheureux dont tu as assassiné l’ami, — cria Nostredame, — va-t-en, scélérat ; — et il marcha la tête haute au-devant du soldat. Du Bourg sera pendu et brûlé ! Toi, bête féroce, tu seras égorgé ! les vautours te mangeront !…

— Égorgé sur un champ de bataille ?… merci de la prophétie, je ne veux pas mourir sans avoir abattu un prince catholique.

— Garde de t’y tromper, huguenot, dit Catherine de Médicis en arrachant son masque, — mes soldats feront bonne garde autour de leurs princes… Place à la reine, vil assassin !