Page:Bonnetain, Descaves, Guiches, Margueritte, Rosny - La Terre, paru dans Le Figaro, 18 août 1887.djvu/3

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de la déroute des romantiques.

On l’avait vu si fort, si superbement entêté, si crâne, que notre génération, malade presque tout entière de la volonté, l’avait aimé rien que pour cette force, cette persévérance, cette crânerie. Même les Pairs, même les Précurseurs, les Maîtres originaux, qui avaient préparé de longue main la bataille, prenaient patience en reconnaissance des services passés.




Cependant, dès le lendemain de l’Assommoir, de lourdes fautes avaient été commises. Il avait semblé aux jeunes que le Maître, après avoir donné le branle, lâchait pied, à l’exemple de ces généraux de révolution dont le ventre a des exigences que le cerveau encourage. On espérait mieux que de coucher sur le champ de bataille, on attendait la suite