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l’opium

Il avait le souffle court, le pouls capricant, et, s’il montait à cheval, n’allait plus qu’au pas, fatigué tout de suite.

Le matin, au réveil, l’influence de son cher poison annihilée, ses illusions tombaient, douloureusement, devant la constatation de son alanguissement physique, de la déchéance de ses forces. Il s’en consolait en notant que son intelligence demeurait lucide, augmentée plutôt, ou bien poussait un : Et puis après ? d’un découragement morne.

Puisque Blanche ne venait toujours pas !