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I.


Next night, at the three palm-trees




Abigail, Abigail, contez-nous, contez-nous un conte !… criait une troupe d’enfants à peau d’ébène, d’ivoire, de buis ou de cuivre, qui, suçant de longues cannes à sucre, jouaient sur le gravier, aux pieds d’une jeune noire, naïvement belle, parée d’une simple toile. Abigail — c’était le nom que lui avait imposé son maître puritain —, assise à terre à la porte d’une riche habitation, portait, juchée sur son joli doigt,