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Page:Borel - Champavert, 1833.djvu/219

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II.


Aco’s la canson dë l’Agnel Blan.




  Ma colombe, qui es és pertuis de la pierre, és cachettes de la muraille, monstre-moy ta face, que ta voix sonne en mes oreilles ; car ta voix est douce, et ta face est belle.
La Bible.


Oui ! tous les ans, je descendais de Montélimart, demeure de mon père et ma patrie, pour aller, par désœuvrement, passer quelques jours à Avignon. Un soir que je promenais mon ennui sur le rempart, fuyant le monde et le bruit, je