Page:Borel - Champavert, 1833.djvu/282

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Haie !… haie !… je suis perdue…

Alors, on n’entendit plus dans la barque que des plaintes sourdes, des cris étouffés, et des râlements qui s’éteignirent.

Une heure après, environ, Jean Ponthu, le batelier, sortit de dessous la tente, traînant Dina par les cheveux ; au moment où il la jeta dans la Saône, son bâillon se défit, et, d’une voix brisée, elle appela Aymar.

Et Jean Ponthu, à la proue de sa barque, un harpon à la main, penché, refoulait et renfonçait sous l’eau le corps de Dina, chaque fois qu’il remontait à la surface.