de calle, prenne la liberté d’adresser un très humble conseil aux vieux pilotes du vaisseau à trois ponts du gouvernement représentatif.
« Dans un moment où la nation est dans la pénurie et le trésor phtisique au troisième degré, dans un moment où les délicieux contribuables ont vendu jusqu’à leurs bretelles pour solder les taxes, surtaxes, contre-taxes, re-taxes, super-taxes, archi-taxes, impôts et contre-impôts, tailles et retailles, capitations, archi-capitations et avanies ; dans un moment où votre monarchie obérée et votre souverain piriforme branlent dans le manche, il est du devoir de tout bon citoyen de venir à son secours, soit par des dons et des paraguantes volontaires, soit par des conseils judicieux. N’étant point encore majeur, c’est par ce dernier et unique moyen que je puis essayer d’accourir à votre aide.
— Aide-toi, le ciel t’aidera. –
« Je viens donc vous proposer un nouvel impôt qui n’achèvera pas la nation ; un nouvel impôt qui ne pèsera pas plus sur les classes de race pure, hidalgues et archiépiscopales, que