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I.


Testament




À Jean-Louis, laboureur.


Je mourrai seul, mon cher Jean-Louis, je mourrai seul !… Pourtant j’avais reçu et fait une promesse ; pourtant, un homme m’avait dit : — Je suis las de la vie, tu la hais volontiers, quand tu seras prêt, nous la fuirons ensemble. Jean-Louis, je suis prêt, te dis-je, déjà j’ai pris mon élan, et toi, es-tu prêt ! Toi prêt, simple que je suis, croire à un serment ! La tête de l’homme varie. Cependant, tu ne peux l’avoir