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IV.


Damnation.




La plaine est obscure et solitaire, lève-toi, ma grande amie, et descendons le clos ; viens errer, là-bas, près de la citerne ; il y a bien long-temps que je ne me suis agenouillé sur cette terre ; le houx ombrageant son berceau mortuaire, a peut-être été brouté ? Allons voir.

— Oh ! non pas, ce houx est vert et touffu et l’herbe haute et belle ; mes pleurs sont une pluie féconde, et je les en arrose chaque nuit.