bas partagé comme moi, quand on est aigri par tant de maux, rêvât-on l’égalité, appelât-on la loi agraire, qu’on ne mériterait encore qu’applaudissements.
Ceux qui diront : Ce tome est l’œuvre d’un fou, d’un de ces bouquetins romantiques qui ont remis l’âme et le bon Dieu à la mode, qui, d’après les figarotiers, mangent des enfants et font du grog dans des crânes. Pour ceux-là je puis les éviter, j’ai leur signalement.
Front déprimé ou étranglé comme par des forceps, cheveux filasseux, de chaque côté des joues une lanière de couenne poilue, un col de chemise ensevelissant la tôle et formant un double triangle de toile blanche, chapeau en tuyau de poêle, habit en sifflet et parapluie.
Pour ceux qui diront : c’est l’œuvre d’un saint-simoniaque !… pour ceux qui diront : C’est l’œuvre d’un républicain, d’un basiléophage : il faut le tuer !… Pour ceux-là, ce seront des boutiquiers sans chalandise : les regratiers sans chalands sont des tigres !… des notaires qui perdraient tout à une réforme : le notaire est