Abassi. Aballu.
Abassin. Abyssin, qui est de la côle d’Abex, côte orientale d’Ethiopie. (Monet.)
Abateis. Forêt, selon un ancien. (Ovide, ms. en vers.)
Abater. [Abolir. (L. J.)]
Abator. [Entier, en possession d’un héritage. (Litll.)]
Mais ne pot souffrir tel desroy,
Pallas qui la noise abaisa
Tant que li un l’autre baisa.
Abatre. [Diminuer, rabattre. (Beaum.)]
Abbatement. [Destruction. (Littl.)]
Abbatre. [Anéantir, rejeter, (Littl.) S’abattre en une terre, s’en emparer. (Littl.)]
Abbec. Amorce, appast. (Monet, Nicot.)
Abbechemant. Action de donner la becquée. (Monet.)
Abbecber. Donner la becquée à un oiseau. (Mon., Nic.)
Abéiance. [Droit suspendu. (Littl.)]
Abeliser. Charmer et ravir. (R. de la Rose) :
Si m’abelisoit ot feoit.
Ou abrutir et estourdir ; de bellua, besle.
Abenevis. [Droit de jouissance à volonté. (Laur.)]
Abeneviser. [Concéder. (Laur. Glos. D. F.]].
Abenfans. [Arrière-petit-fils. (La Curne. Gl. F.)]
Abensté. Absence nécessaire ou forcée. (G. C. F.)
Aberhavre. Lisez Aber, embouchure de fleuve ou de mer, d’où vient havre : du mot hébreu habar, associer. (Bochart en son Phaleg.)
Abeuvrage. [Redevance annuelle en argent. (L. C. D.)]
Abborrir. Abhorrer, avoir en horreur. (Nicot.)